Je l’aime bien celle-là parce que plus j’y repense, plus elle me fait sourire. En fait, je crois que je n’y aurais pensé ou osé ! Faciliter un atelier sur le travail collaboratif avec les salariés d’une entreprise, dans le bureau du DG…
Une salle très… insolite
Nous voilà en intervention avec Karine et d’autres collègues dans une entreprise pour la journée des salariés. Nous sommes là pour leur proposer du “fun”, oui oui, du divertissement, de l’amusement… Concrètement, je ne sais pas trop. Le cadrage manquait de précisions selon moi. Toujours est-il que nous proposons à un groupe de 20 personnes un atelier de 2 heures sur la cohésion d’équipe autour du jeu. Et quelle n’est donc pas notre surprise quand nous découvrons en arrivant sur le site que ce matin, et bien, nous allons jouer dans le bureau du DG et celui attenant de sa secrétaire !
Toujours savoir s’adapter!
Pour les considérations logistiques et physiques, nous savons toujours faire preuve d’une capacité d’adaptation sans faille. En revanche, le plus dur a été de gérer la déclaration faite par un des premiers entrants dans la salle “Aïe, en général, quand on vient ici, c’est pas bon signe…!”
Quelles réactions avoir? Quelles conduites tenir ? Faire comme si de rien n’était ? Renchérir ? Non, rien de tout. En effet, notre réaction a été de tenir notre cap, de ne pas perdre de vue notre objectif. Et ce qui nous a aidé : nous avions bien préparé la scénographie de notre atelier : du visuel, un pitch pour une bonne mise en condition, une bande musicale adaptée et tout s’est bien passé. Ainsi, les participants se sont bien mis dans la peau de leur personnage de jeu et n’ont même plus fait attention qu’ils étaient tous en train de réfléchir ensemble autour du bureau de leur DG, assis, debout, accroupis. Peu importe, ils étaient pris par le jeu.
Morale de l’histoire…?
Si ce n’est pas vous qui faites les repérages de salle, demandez des photos et obtenez-les !! Et préférez les couloirs que les bureaux de direction, les meubles sont trop lourds à remettre en place…
Et vous, qu’auriez-vous fait ?